Les coliques ne sont pas seulement une souffrance de nouveau-né. Les coliques sont un défi pour les parents et un test pour plus d’un couple.
A mon avis, il est impossible d’expliquer ce qu’est d’avoir un petit bébé. C’est impossible parce que chaque bébé est diffèrent. Et la patience des parents est testée de diverses façons. Certains nouveau-nés dorment comme des anges près de 16 heures par jour. Certains tiennent sans dormir pendant 16 heures (ma fille aînée). Il y a des nouveau-nés qui adorent la promenade en poussette et ceux qui pleurent dès qu’ils aperçoivent cette poussette (ma fille cadette). Il y a enfin des enfants qui n’ont jamais eu de coliques et ceux qui les ont connues (mes deux filles).
En théorie rien d’important
Les coliques sont… vous voulez une définition des livres ou une vraie définition ? Dans les livres donc, les coliques sont des épisodes de pleurs inconsolables du nouveau-né apparaissant entre la 3e semaine et la fin du 3e mois, l’après-midi, au moins 3 fois par semaine et durant au total environ 3 heures par jour. Ce message n’est pas très joyeux et également pas si alarmant. Mais en pratique…
Un marathon de pleurs
La crise de colique est une situation durant laquelle votre bébé commence à pleurer et rien, de ce qui marchait avant, ne fonctionne. Le mettre au sein n’aide pas, au contraire il le repousse, se tort dans tous les sens, se détourne, comme si la tétée engendrait des douleurs. Il pleure désespérément, comme si quelque chose de réellement grave se passait (alors que ce n’est pas le cas). Il plie les jambes, serre les poings, devient rouge sur le visage et crie. Vous le portez, le serrez contre vous, le bercez, chantonnez – rien n’y fait. 10 minutes passent, puis encore 10 minutes et il pleure toujours. Après 15 minutes vous paniquez. Au bout d’une demi-heure vous avez l’impression qu’il pleure depuis des siècles.
La tension monte
Vous commencez à vous énerver tous les deux. Et tôt ou tard, les reproches fusent ou les fâches éclatent dans la pièce. « Tu as du manger quelque chose qui ne lui va pas ? » – demande-t-il. « Tu pourrais enfin le porter car moi je n’en peux plus ! » – répond-elle. Quand les pleurs cessent, après ce qui ont été les plus longues heures de votre vie, vous êtes épuisés. Le jour suivant la situation se répète. Puis le jour d’après. Les voisins vous regardent soit de côté soit avec compassion. Vos amis disent que ça va passer. Votre famille vous prodigue des bons conseils. Vous en avez marre et décidez que vous n’aurez plus jamais d’enfants.
Des causes obscures
Les pédiatres s’accordent à dire que celui qui inventera un médicament pour les coliques devrait recevoir le prix Nobel.
Le problème avec les coliques est qu’on ne sait pas vraiment quelle en est la cause. Et quand on ne connaît pas l’origine d’un problème, il est difficile d’y trouver une solution.
Il semble que les coliques apparaissent suite à un concours de plusieurs circonstances. La non maturité de l’appareil digestif et du système nerveux ont certainement une influence sur leur apparition. Il se peut également qu’il y ait un lien avec la flore bactérienne de l’intestin. Et – ce qui est important – et prouvé scientifiquement – est que le régime alimentaire de la maman qui allaite n’a aucun lien avec les coliques. On pensait auparavant que la maman allaitant devait éviter certains plats provoquant des ballonnements, d’éventuelles allergies, des plats frits, épicés, etc. mais on sait aujourd’hui que la nourriture que la maman consomme ne provoque pas de problème de digestion chez le bébé. Il faut également savoir que chez les bébés nourris au sein, l’appareil digestif « mûrit » plus vite que chez ceux nourris au lait artificiel.
Plan d’action
Etant donné que les coliques sont le résultat d’un concours de plusieurs circonstances, en pratique il n’y a pas de solution unique pour tous les enfants. Nous vous indiquons à suivre plusieurs méthodes reconnues comme efficaces dans de nombreux cas (mais pas dans tous).
Si votre bébé a des coliques, vous pouvez :
- veillez à ce qu’après chaque repas l’excès d’air avalé par ce petit ventre ressorte (donc installez bébé en position presque verticale pour qu’il rote) ;
- si bébé mange voracement, nourrissez-le avant qu’il ne meure de faim et installez-vous en position dite australienne (maman allongée sur le dos en appui sur des coussins, bébé à plat ventre sur celui de la maman, sa tête à hauteur des seins) ;
- si vous le nourrissez au biberon, changez la tétine pour une tétine à débit lent et bien ventilée, veillez à ce que la tétine soit toujours remplie de lait, faire des poses pour le rot ;
- activez le souffle de Whisbear l’Ourson Apaisant – sur une majorité des nouveau-nés, le son dit bruit blanc a un effet calmant et relaxant sur bébé ;
- régulez le rythme de la journée et veillez à ce que l’après-midi et le soir soient des moments de calme, sans trop de stimulations. On peut fermer les rideaux, éteindre les équipements émettant du bruit. Evitez d’inviter des amis pendant la période des coliques, évitez les changement d’environnement ;
- portez bébé en écharpe. Les bébés portés en écharpe souffrent moins de coliques, sont plus calmes et dorment mieux. Porter bébé ventre contre ventre réchauffe, détend les muscles de l’appareil digestif ce qui permet d’éviter les contractions de l’intestin ;
- portez bébé en position « d’avion ». Cette position est particulièrement adaptée aux bras forts et grands du papa : bébé est allongé à plat ventre sur les avant-bras, les pieds et les mains de chaque côté des avant-bras, la tête reposée sur la paume de la main ouverte (la tête doit être plus haute que ses fesses) ;
- allongez plus souvent bébé sur le ventre, quand il ne dort pas et est sous le contrôle d’une personne adulte. La pose à plat ventre et la tête relevée facilitent l’évacuation des gaz de l’intestin ;
- prendre bébé dans ses bras, s’asseoir avec lui sur un gros ballon gonflé, et se balancer ;
- regulièrement dans la journée, mais pas pendant les crises de coliques, lui masser le ventre ;
- après le massage ou à un autre moment vous pouvez utiliser des sondes rectales pour bébés (l’embout souple masse délicatement l’anus pour que l’intestin libère les gaz) ;
- demandez en pharmacie un remède spécial coliques. Mais pas tout et n’importe quoi. Il existe des préparations à base de fenouil doux (seul ou en mélange avec d’autres plantes), de simeticone ou dimeticone, avec des bactéries probiotique utiles. Essayez une préparation pendant quelques jours, s’il n’y a pas d’amélioration en essayer une autre. Lisez toujours la composition et les instructions de dosage ;
- apaisez vos émotions et veillez à vous régénérer car bébé perçoit très bien les inquiétudes et les tensions de ses parents et peut réagir par des pleurs.
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Le calme après la tempête
Les coliques s’arrêtent un jour. Elles peuvent durer jusqu’à la fin du 3e, 4e ou 5e mois. En soi, elle ne sont pas dangereuses pour bébé. Il semble donc que ce soit un surtout moment dur à passer.
Pas si simple. Il faut tenter d’apaiser au mieux les souffrances de bébé, et ce, pour deux raisons.
En premier : l’inquiétude, le stress et les pleurs d’un nouveau-né nécessite toujours une réaction, bébé doit sentir que ses parents répondent à ses besoins, qu’ils prennent soin de lui, qu’il peut toujours compter sur eux. Les parent doivent l’apaiser en particulier lors de l’éveil du système nerveux.
En second : pour vous, les parents, pour votre couple cette période est également très importante. Sachez que vous êtes plus fort en duo, quand vous pouvez compter l’un sur l’autre, quand vous vous soutenez l’un l’autre. Vous découvrez le rôle de mère et de père et vous devez dans cette étape sentir que vous y réussirez. Cela vaut la peine de tout faire pour, tout au moins pendant cette étape, éviter tout sentiment d’impuissance, mais avoir confiance en vous, être sûrs de vous et forts.